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Phébus
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La dame à la Licorne et le Beau Chevalier
Anonyme
- Phébus
- Littérature Française
- 4 Mars 2021
- 9782752912275
Rédigé sur commande au mitan du xive siècle à l'occasion d'une promesse de mariage, ce roman chevaleresque destiné à une princesse est un témoin ambitieux de la littérature de la fin du Moyen Âge.
Nourri d'un idéal courtois mis en danger par la guerre, les rivalités politiques et les épidémies, le livre ne se contente pas de raconter une histoire d'amour modelée sur tant d'autres. La poésie, la musique, la danse et la qualité des images se conjuguent pour composer une ode à l'empire des sens. OEuvre complète, le texte a vraisemblablement inspiré le très célèbre cycle de six tapisseries baptisé La Dame à la Licorne et exposé au musée de Cluny. Il offre en outre une image renouvelée de la féminité. Pour une jeune femme, ce livre-coffret se présentait autant comme un manuel de conduite éthique et érotique que comme une promesse de divertissements secrets pour égayer les heures passées dans des chambres aux tentures multicolores et momentanément à l'abri des catastrophes du monde.
Idéal pour les amateurs de fantasy qui y retrouveront tous les ingrédients qui ravissent l'imaginaire de bien des lecteurs aujourd'hui.
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Par ces Absurdités et paradoxes de Nasr Eddin Hodja, Jean-Louis Maunoury met un terme à
une recherche commencée il y a près de vingt ans et qui a déjà donné lieu à la publication de trois
ouvrages chez le même éditeur - Phébus.
Les histoires de Nasr Eddin Hodja, très brèves en général, sont connues et répandues dans
tous les pays de domination ottomane. Il s'agit d'une tradition pluricentenaire, à la fois populaire et
savante, qui met en scène un personnage ambigu dont l'humour très particulier, décalé, peut
paraître aux lecteurs occidentaux comme à la fois particulièrements moderne et universel.
Le titre de ce dernier ouvrage témoigne de cette ambiguïté savoureuse. Le mot « absurdité
» renvoie en effet à l' « idiotie », vraie ou feinte, du personnage, celui de « paradoxe » à l' «
enseignement » d'un sage qui questionne de façon à la fois plaisante et rude toutes les certitudes.
A tel point que certains ont pu le qualifier de « Socrate en sabots » ( il serait d'ailleurs plus proche
de Diogène le Cynique, dont la maïeutique était en actes ). D'autres se référant au soufisme, de
façon sans doute plus appropriée, ont pu en parler comme de l' « ombre comique de Rumî » , le
grand mystique médiéval. Mais en définitive, quelle que soit la pertinence de ces prestigieuses
références qui risquent de l'écraser, Nasr Eddin Hodja est avant tout le maître d'une dérision qui
n'épargne rien ni personne, y compris lui-même. Les Absurdités et paradoxes de Nasr Eddin Hodja est le type même du livre de chevet. On en lit quelques pages et il est sûr que les rêves seront aussi nombreux qu'agréables.
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Quatrième de couverture Cet ouvrage, écrit cent ans avant Machiavel, et à sa façon non la moins divertissante - la meilleur réponse aux Occidentaux étonnés qui découvrent aujourd'hui. avec une stupéfaction que n'excuse guère leur scandaleuse ignorance. l'extraordinaire habileté, politique des responsables du monde musulman : ministres mandatés par les puissances du pétrole, émir du désert à la tête de fortunes de plusieurs milliers de millions de dollars, porte-parole de pays " pauvre " bien décidés à prendre leur revanche aux dépens des pays " riches " qui les ont d'abord exploités...
Chacun feint la surprise : " Ils n'ont pas mis, longtemps à apprendre. " Erreur : " Ils, savait " Et depuis longtemps.
Ce que montre à suffisance le présent recueil, découvert et publié par René R.Khawam un 1976 et considéré aujourd'hui comme un classique. Non point un essai abstrait (l'imaginaire arabe répugne à cela) mais un fin tissu d'histoires colorées dont les leçons, visibles ou cachées, s'entrecroisent comme autant de fils, ingénieusement agencés. Pour notre édification. Et pour notre émerveillement.
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