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Belleret Robert
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Edith piaf vivre pour chanter
Belleret Robert
- Gründ
- Histoire Sur Le Vif
- 15 Octobre 2015
- 9782324011160
Certains chantent pour vivre, elle, elle a vécu pour chanter. Edith Piaf qui est née voilà juste un siècle, le 19 décembre 1915, reste vivante dans nos oreilles et dans nos coeurs. Très jeune elle trouva sa « voix », envoutante, bouleversante, unique qui provoque partout le même frisson, universel, intemporel. Sur les cinq continents, on est capable de fredonner La Vie en rose, Milord ou Les Amants d'un jour. En suivant, année après année, son parcours où les passions amoureuses - d'Yves Montand à Georges Moustaki, en passant par le boxeur Marcel Cerdan - furent presque aussi dévorantes que le feu sacré d'un métier élevé au rang d'art, ce livre, richement illustré, s'efforce de percer le mystère Piaf dont la vie tumultueuse dépassa souvent toute les fictions.
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Paul Bocuse, le "primat des gueules" Le plus grand mérite de Paul Bocuse (1926-20 janvier 2018) aura été de faire reconnaître la cuisine comme un art et, surtout, d'avoir fait sortir les cuisiniers de leurs arrière-salles ou de leurs sous-sols surchauffés où ils se ruinaient souvent la santé à coup de petits verres pour en faire des vedettes, voire des stars. Doté d'un savoir-faire incontesté, Bocuse a su y ajouter le faire-savoir, avec un sens du marketing sidérant pour un homme qui avait quitté l'école avant le certificat d'études afin de commencer son apprentissage. Devenu l'un des chefs français les plus respectés au monde, il était considéré comme un dieu vivant au Japon et comme un monument aux États-Unis (pays dans lesquels il a étendu son empire en parrainant restaurants, commerces et produits).
Les racines lyonnaises et même collongeardes (Collonges-au-Mont-d'Or) du "primat des gueules" occupent une place essentielle dans son ascension depuis son enfance de sauvageon des bords de Saône jusqu'à la création à Lyon des "Bocuse d'or", considérés comme les Jeux olympiques de la cuisine, en passant par la conquête des une, deux puis trois étoiles au guide Michelin (obtenues en 1965 et conservées pendant 53 ans !) à partir d'un hôtel-restaurant ordinaire avec nappes en papier, couverts en inox et toilettes dans la cour.
Simple, direct, chahuteur, grande gueule, raffolant des canulars, timide mais roublard, homme à femmes mais phallocrate, voire misogyne, côtoyant les célébrités mais vraiment heureux dans la nature au bord de son étang de la Dombes... Pour les cuisiniers, il était un "chef de meute", un patron, un parrain, bref, "le" chef.
À travers la vie aventureuse de Paul Bocuse, que tous les professionnels appelaient respectueusement "Monsieur Paul", c'est l'histoire de la grande cuisine française durant près d'un siècle qui est revisitée. On y croise les ombres tutélaires d'Escoffier, de Fernand Point, de la mère Brazier et de "disciples" réputés, et l'on pénètre dans les coulisses de la haute gastronomie et dans l'univers, impitoyable et parfois délirant, où évoluent les grands chefs.
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"La traversée avait été superbe. Ce serait donc enchantement que d'imaginer les premiers cercles des cabarets, de revivre les célébrations intimes de Bobino et les grandioses embrasements libertaires de la Mutualité, de retourner à l'Alhambra, à l'Olympia, au Déjazet, à l'Opéra-Comique, dans tant d'autres salles encore bruissantes de concerts inoubliables. Avec pour bagages près de trois cents chansons magiques, du Flamenco de Paris à Franco la Muerte, de Graine d'ananar^ Et basta !, de Paris Canaille à C'est extra, du Temps du tango à Avec le temps, de la Vie moderne à II n'y a plus rien, de l'Etang chimérique à la Mémoire et la mer. Et quelle promenade de mettre ses pas dans ceux de l'homme Ferré, de Monaco au Quartier latin, de Bordighera à Saint-Germain-des-Prés, du boulevard Pershing à l'îlot Du Guesclin, du château de Perdrigal à l'ermitage de Toscane. (...) Une vie écorchée et rigolarde, fraternelle et misanthrope. Une vie de rires et de larmes, de mouise et de gloire. Une vie d'artiste.
ROBERT BELLERET (Extrait de la préface)
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« La » biographie de référence.
Jean Tenenbaum, devenu Ferrat en 1957, chanteur engagé, homme de coeur et de fidélité, ne se livrait guère. Derrière l'éternel révolté se cachait une figure contrastée. À l'avant-garde de toutes les batailles, l'insurgé d'Antraigues était aussi de toutes les parties de poker. Le pourfendeur du star-system, plusieurs fois censuré, était une valeur sûre de l'industrie du disque. Le révolutionnaire qui lançait « Cuba sí ! » avait vécu une enfance douillette à Versailles. Quant à l'interprète de « Nuit et Brouillard », qui n'avait pas sa carte du Parti, il n'aura jamais foulé la terre russe de ses ancêtres, ni avant ni après avoir tiré « Le Bilan » des erreurs du communisme.
Robert Belleret a rencontré les témoins et les acteurs de cette vie, à commencer par Ferrat lui-même. Il dévoile nombre de documents inédits. Il raconte son enfance comme elle ne l'avait jamais été, mais aussi le destin de son père Mnacha, déporté à Auschwitz, la traversée des années noires, les débuts d'apprenti chimiste, la galère formatrice des cabarets, l'éclosion du génie mélodique, mais aussi l'influence d'Aragon et les dernières années, désabusées, d'un homme qui voulait « mourir la porte ouverte ».
Vendu sous étui illustré incluant un CD rassemblant ses 16 premières chansons enregistrées, dont les succès « Ma môme », « Deux enfants au soleil », « Eh! L'amour ».
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Les bruyères de bécon
Robert Belleret
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 26 Août 2002
- 9782848050003
Quand il raconte son enfance au sein d'une famille nombreuse, fauchée mais heureuse, et convoque le ban et l'arrière-ban des voisins, des galopins, des concierges, des commerçants, des militants et des vedettes vénérées de l'écran et de la chanson, Robert Belleret bâtit autant de petites mythologies portatives, à l'usage des "banlieusards-têtes de lard". Carnet de souvenirs tendres et ironiques, où chaque personnage est porteur d'un monde, ce livre est l'évocation d'une époque et de ses acteurs, la banlieue dans les années cinquante, décrite avec un sens certain du détail enchanteur et la sincérité et l'humour de celui qui en est un des rejetons.
Dans Les Dupont de Mayenne, Robert Belleret évoque la figure du grand-père né en 1851 qui connut la Commune, la fièvre colonialiste et l'affaire Dreyfus, et celle de Mémée Dupont, concierge au 22 de la rue Balzac, grande amatrice de Point de vue et de Jours de France.
L'Enfance d'un antichef, c'est celle du père, antihéros atypique et figure centrale du livre, ouvrier à l'usine, militant communiste en douce, et vrai bricoleur du dimanche.
Quant à la mère, employée au Crédit Lyonnais, puis chez Barclay, d'où elle rapportait les "épreuves d'enregistrement" et les "billets de faveur" qui permirent au petit Robert de s'initier à Tino, Momo, Léo et aux autres, elle fut soucieuse par-dessus tout de faire monter ses enfants dans l'ascenseur social... Les Militants, cousins communistes encartés et enthousiastes, surtout les jours de consultation électorale, ne l'enchantant qu'à demi.
Avec l'évocation des courses à vélo ou des après-midi au boulodrome, des séances de cinéma au Bécon-Palace ou à l'Alhambra, des balades sur les grands boulevards, des virées dans les jardins publics ou à la campagne, la vraie, des rigolades familiales, des lectures - Tintin, Blake et Mortimer, Gaston Leroux et Maurice Leblanc -, l'auteur nous embarque sans cérémonies dans sa "vie quotidienne à Bécon-les-Bruyères" et bien au-delà nous invite à une plongée dans nos propres souvenirs.
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Sixties ; cinéroman
Robert Belleret
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 4 Mars 2004
- 9782848050195
Sans fard et sans prétention, Robert Belleret raconte sa vie. Du lycée, découvert en 1957, jusqu'à l'entrée dans la vie adulte en 1970, ses années de formation traversent la décennie de la guerre d'Algérie, le gaullisme, la chanson à texte, la Nouvelle vague, le cinéma américain, et tant d'autres choses dont il fut témoin ou acteur mais toujours observateur attentif. Ayant fait ses Universités dans le catalogue du Livre de poche ou dans les salles obscures, Belleret a monté, à partir de ses souvenirs, un véritable cinéroman, succession de séquences comme autant de titres de films.
En 1957, le petit banlieusard héros des Bruyères de Bécon (2002) a grandi : il quitte le cocon familial, découvre la grande ville sur le chemin du Lycée Carnot, dans le XVIIème arrondissement de Paris, les profs et les copains et surtout les quatre cent coups. Plutôt mauvais sujet - il quittera le lycée sans le bac en poche -, il revient sur un parcours buissonnier rythmé par les concerts, grâce aux billets de faveur que lui procurait sa mère, employée chez Barclay, par les films, par les lectures, et par un amour immodéré de la poésie. Du gamin débrouillard qui se construisit tout seul, l'auteur devenu adulte ne donne jamais une vision flatteuse : les premiers émois amoureux et les premiers fiascos sont décrits avec un sens malicieux de l'autodérision et une sincérité évidente. Ce sont les amitiés qui ont été fondatrices dans ces années-là : avec sa bande, pas fan du tout de Salut les copains mais plutôt tournée vers Ferré ou Godard, avec un certain Francis, déjà fasciné par les planches et jouant ses premiers rôles avant de devenir Huster, Robert adolescent s'initie à la vie, à la politique, aux dérives nocturnes et aux voyages plus lointains - le séjour aux Baléares, avec Francis justement, est du genre irrésistible.
Les années passent, avec les petits boulots et les premiers vrais emplois. Portrait de l'auteur en employé de banque, puis Robert en bidasse, durant seize longs mois de service militaire en Allemagne, Robert en gratte-papier chez Air Inter : on y gratte toujours des billets gratuits pour l'autre bout du monde. Dans ces années soixante finissantes, c'est au Chili, en Asie du sud-est ou en Amérique du nord que l'auteur achèvera ses classes.
Comme avec Les Bruyères de Bécon pour la banlieue des années cinquante, Robert Belleret, racontant au jour le jour sa vie d'acteur anonyme d'une époque devenue mythique, les sixties, en donne une vision à la fois juste parce qu'elle est ordinaire, tendre, drôle et sacrément vivante. Son talent de conteur, son sens du détail véridique et son humour font de ce livre une chronique douce-amère qui est une véritable fabrique de souvenirs pour chacun de nous.
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Faits divers
Robert Belleret
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 1 Mars 2007
- 9782848050522
" Il y a trente-sept ans que je suis journaliste professionnel, carte de presse n°27844 et, au bout de ma pointe Bic puis sur mon clavier d'ordinateur, j'ai dû produire des milliers de papiers et des centaines de millions de signes sans jamais me débarrasser du vertige de la page blanche. J'ai plus d'une fois frôlé le K. O. et pourtant, au moment de raccrocher les gants, j'ai eu envie d'en reprendre pour un tour. Histoire de raconter ce que furent mes premières années de journaliste au Progrès de Lyon puis, parallèlement (comme correspondant) au Matin de Paris, avant ma venue au Monde en 1986.
Le récit de cet apprentissage à une époque, les seventies, où on en était encore à l'âge du plomb et de l'écriture sur papier, pourra, je l'espère, éclairer les lecteurs de la presse sur les coulisses d'une profession qui a toujours fait rêver, avec sa part de fantasmes et d'impostures.
Entré dans un quotidien par la petite porte, sans diplôme, je me suis formé sur le tas en commençant par ce qu'on appelle, avec à peine d'exagération, les chiens écrasés. Si j'ai beaucoup (trop) pratiqué les faits divers, j'ai eu ensuite la chance rare d'être un pur généraliste, de toucher à toutes les rubriques et de pénétrer à peu près tous les univers. "
Le ton est donné dès la préface : après avoir raconté, avec bonheur, son enfance banlieusarde dans Les Bruyères de Bécon puis revisité ses années soixante dans Sixties, Robert Belleret consacre un troisième récit autobiographique à ses débuts dans le journalisme. Embauché le 1er avril 1970 dans le plus grand quotidien lyonnais, il a non seulement touché à tous les sujets - de la chanson au théâtre, du grand banditisme à la délinquance en col blanc, des concerts de pop au cinéma, en passant par les manifs, les meetings, les procès, et, selon le titre d'un de ses chapitres, " l'aveuglante pénombre du paysage politique lyonnais "... - mais il s'est surtout immergé dans la vie d'une rédaction où les journalistes touchaient à tout, et souvent en même temps.
Sur les bidonnages ou les marronniers - ces sujets qui reviennent avec les saisons -, sur le fonctionnement d'un journal, où on comptait encore avec les typos et les rotativistes, Faits divers livre des informations précieuses, qui permettent de toucher de près la réalité d'un métier aujourd'hui en pleine mutation. Derrière les anecdotes, souvent drolatiques, se profilent également les jeux d'influence, les rapports de pouvoir, où l'on saisit le rôle fondamental d'un quotidien influent dans une capitale régionale.
Mêlant la justesse du regard, l'ironie et une vraie tendresse pour un métier qu'il continue d'exercer avec passion, Robert Belleret fait aussi dans ce livre, dont ce n'est pas le moindre mérite, un éloge des sans grade, de ces localiers qui, loin des stars de la profession et des rumeurs de la capitale, quotidiennement font tourner les rédactions.
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Poète plus que parolier, compositeur inspiré et mélodiste surdoué, puisant sa force créatrice chez Baudelaire ou Rimbaud autant que chez Debussy ou Beethoven, Léo Ferré est un « monument » - qu'on aurait toutefois tort de confondre avec un mausolée.
Pour visiter ce monument, plusieurs itinéraires sont possibles. Après avoir emprunté le plus évident, celui de la biographie chronologique (Léo Ferré, une vie d'artiste, Actes Sud, 1996), il m'a paru intéressant de baliser des chemins de traverse, buissonniers de préférence, qui conviennent particulièrement à la personnalité frondeuse du sujet, compagnon de doute des anarchistes.
Ainsi est née l'idée d'un dictionnaire Ferré, dont les « entrées » et les « morceaux choisis » seraient autant de fenêtres - larges baies ou simple lucarnes - éclairant la personnalité, le caractère, la vie et l'oeuvre de Ferré. On veut espérer que quelques belles surprises seront au rendez-vous de cette exploration intime où les cimes frôlent parfois les abîmes et l'on veut rêver aussi que cette petite encyclopédie, aux allures de trousseau de « clefs », réveille et fasse résonner chez le lecteur les vibrations, les colères et les émerveillements de « l'Epique époque », des « T emps difficiles » et de « la Vie moderne » dont Ferré fut le témoin vigilant, moins engagé qu'enragé, et le chantre visionnaire. R.B.Ancien grand reporter au Monde, Robert Belleret est l'auteur de plusieurs ouvrages. Sa biographie de Léo Ferré, plusieurs fois rééditée, est considérée comme une référence. -
Leo ferre, poete insurge
Jean-Pierre Bouteillier, Robert Belleret
- Albin Michel
- 20 Novembre 2003
- 9782226142979
" avec une lucidité affectueuse, sans la moindre complaisance, cet album nous permet de connaître, comprendre et mieux aimé le phénomène ferré.
Il nous raconte léo, l'homme, l'artiste, l'ami, le personnage avec une sobriété lyrique et une documentation minutieuse : chronologie, citations, détails inédits ; tout est précis et savoureux, bouleversant. on y croise tout ceux, premiers et seconds rôles, qui ont partagé l'aventure de léo. on y découvre des pans d'une vie foisonnante dont on ne savait que les grandes lignes. on transcende les caricatures et les clichés qui ont réduit cet homme-protée à une icône de rebelle, un imprécateur enragé, un révolté logorrhéique.
On mesure la vraie dimension de ce poète-musicien qui visait haut et touchait juste. grâce à cet ouvrage, le vieux lion qui s'est éteint un 14 juillet - comme pour faire une farce à son anti-patriotardisme - revit intensément le long de ces pages d'une écriture fluide. je suis très ému par l'idée d'exprimer ce qu'il représentait pour moi. " georges moustaki.
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Octobre 2013 marquera le cinquantième anniversaire de la mort d'Edith Piaf : un immense mythe français auquel nous sommes tous attachés d'une manière ou d'une autre - la voix prodigieuse, la destinée extraordinaire, les chansons qui appartiennent à notre mémoire la plus intime. Ce mythe méritait une biographie : Robert Belleret a relevé le défi et a accompli un travail à la fois pionnier et définitif, à la recherche de la plus précise vérité sur la vie et l'oeuvre de la chanteuse.
Il exhume pour ce faire une impressionnante somme d'archives qui apportent un éclairage nouveau sur sa naissance, ses origines familiales, et son enfance, sur chaque épisode de sa carrière à la scène, dans le disque et au cinéma, sur le complexe entrelacs de passion, d'ambition et de désespoir qui préside à la construction de sa légende. En décryptant un flot de correspondances, largement inédites, dans lesquelles la chanteuse s'épanche, se confie ou se confesse, il dévoile un caractère d'une extrême singularité, mais aussi des réalités insoupçonnées sur les aventures amoureuses de Piaf, sur son attitude sous l'Occupation ou sur les circonstances de sa mort.
A la mesure d'un destin démesuré, "Piaf, un mythe français" explore la vérité de la femme et de l'artiste.
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Il se voyait « en haut de l'affiche » et vient de s'éteindre, à 94 ans, le 1er octobre 2018. Charles Aznavour n'aura pas tenu son pari d'être le premier centenaire à se produire sur les planches...
C'est peu dire qu'Aznavour fut un artiste d'exception : il collectionnait les records. De précocité comme de longévité : sur les planches dès neuf ans, il donnait encore des récitals à 90 ans passés. Rien n'augurait une telle destinée, au début des années 1950, lorsqu'il n'était que l'homme à tout-faire et le souffre-douleur d'Édith Piaf.
Il a signé les musiques de plus de 400 chansons, façonné les paroles de plus de 600 autres, certaines immortelles - « Sa jeunesse », « Je m'voyais déjà », « Tu t'laisses aller », « Emmenez-moi »... - et enchaîné les récitals sur les plus grandes scènes. Au cinéma, son intensité d'acteur s'est exprimée dans une cinquantaine de films, notamment pour Truffaut, Cayatte et Duvivier. Enfin, il restera l'artiste de music-hall français le plus célèbre au monde et sans doute de tous les temps.
Mais qui se cachait derrière ce showman hors norme ? Une personnalité complexe, qui endura les humiliations et le mépris, avant d'atteindre les sommets. Or si ce vrai timide s'est beaucoup raconté, il aura aussi brodé, résumé, enjolivé, se ménageant des zones d'ombre. Au terme d'une longue enquête, explorant toutes les époques de « ses vies » tumultueuses et l'ensemble de son oeuvre, cette biographie non autorisée, fourmillant de révélations, s'efforce de faire la part de la vérité et des légendes.