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annie agopian
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La chambre des parents est tellement plus extraordinaire ! Celle de cet enfant, invité à rejoindre la sienne, est d'abord vécue comme une punition, un lieu d'exclusion avant de devenir le théâtre d'exploits, de jeux et d'inventions. Quand l'imaginaire va en repousser les murs, la chambre va devenir le plus grand lieu de projection, où toutes les sensations vont se croiser.
Cet album fait l'éloge de la chambre d'enfant, cet espace qui en fait un roi qui a le droit à l'ennui, qui a aussi tous les pouvoirs pour s'inventer une cour et des territoires inconnus.
Annie Agopian enchaine en filigrane habillement toutes les références aux différentes « chambres » : fortes, pharaoniques, parlementaires, noires etc. pour illustrer les émotions et rôles successifs de l'enfant enfin réconcilié avec un espace à la dimension de ses rêves.
Le dessin très réaliste d'Audrey Galleja, nous invite à une promenade onirique dans l'univers du jouet, ce grand facteur d'imagination et compagnon des plus grandes expéditions.
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Dans le quartier, tout le monde le sait, Mme D'Laba aime M d'Issy, le seul touriste de l'immeuble. M d'Issy, lui, ce qui l'intéresse dans la vie, ce sont les voyages, de préférence au soleil et surtout très organisés, dans des pays où les gens sont toujours plus pauvres mais tellement plus heureux et d'où il rapporte d'authentiques objets d'artisanat « made in China ». Donc, dès qu'il le peut, M d'Issy confie, sans état d'âme, plante verte, chat et clef à sa concierge, Mme D'Laba. Il va, vole,vogue, roule sur les sentiers battus du tourisme de masse, ignorant la misère ou l'oppression qui règne dans les pays qu'il visite. Il ne voit vraiment pas plus loin que le bec des hirondelles, se dit patiemment Mme D'Laba, avec tout son amour rêveur. Mais elle sait qu'un jour les trop beauxrêves de M d'Issy s'envoleront. Elle le sait car elle aussi un jour a cru aux mirages des pays de papier glacé et a tout quitté pour arriver dans ce quartier où, sans le savoir, l'attendait déjà M d'Issy...
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Un jour à force d'être des petits, c'est sûr qu'on devient des grands. Ce n'est pas possible autrement.
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Un grand-père arménien, qu'est-ce que ça veut dire ? Un problème de renouvellement de papiers est l'occasion inattendue de se pencher au-dessus du « trou » - trou de mémoire familial caché dans un trou plus profond de mémoire collective. Petit à petit, le jeune garçon apprend l'histoire de son grand-père, arrivé en France à 3 ans, fuyant comme beaucoup d'autres, un pays mis à sang par un génocide. Avec sa mère, il retrace le parcours d'un homme qui a survécu, puis l'histoire d'un pays marqué par un drame trop peu reconnu.
Il se plonge dans la culture d'un peuple, transmise par-delà les frontières et les générations, et dont il se rend compte qu'elle fait déjà partie de son histoire à lui.
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Tres grands voyageurs (tgv) (les)
Annie Agopian
- Éditions Thierry Magnier
- 27 Novembre 2003
- 9782844202604
« On avait beau être contents, au bout d'un moment, on a trouvé que le temps passait à grande vitesse, dehors, mais terriblement lentement, dedans.» Deux enfants voyagent en TGV.
Ils s'ennuient.Alors ils partent en expédition dans le train et s'inventent des histoires. Ils sont les fiers guerriers de la Tribu des Grands Voyageurs et croisent la Sorcière Nationale des Chemins de Fer Mayako Kameda, graphiste japonaise, a mêlé ses photo-graphies et le texte d'Annie Agopian à l'univers « pictogrammé » du TGV. Le résultat est un album original et créatif à lire dans le train et partout ailleurs.Voyage garanti !
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Jonas, petit renard du désert, a trouvé un parapluie. Un paraquoi ? Un parapluie. D'où vient-il ? Et à quoi peut bien servir un parapluie quand on vit au milieu du désert ? Alors que Jonas se pose ces questions, le vent se lève et l'emporte avec le parapluie.
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Tout ou presque sur les bisous volants
Annie Agopian, Régis Lejonc
- Benjamins Media
- Taille S
- 20 Février 2020
- 9782375150702
Les bisous volants voyagent sur les courants d'air. On ne les voit pas. On les sent juste quand ils se posent. Même invisibles, les bisous volants font tout de suite du bien. C'est à ça qu'on les reconnaît.
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Un recueil de 25 textes proposant au lecteur des situations variées de jeux intensément vécus par les enfants. Des moments drôles, heureux, malicieux parfois cruels mais délicieusement vivants !
Ces instants qui font Enfance où l'inquiétude peut se mêler à la joie, la peur à l'exaltation, la jubilation à la crainte sont illustrés avec toute la sensibilité et la délicatesse d'Albertine.
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Le roi du silence a bien du mal à régner et son domaine d'action se restreint de plus en plus. Démodé, dépassé et donc déprimé, le roi du silence décide alors de faire comme tout le monde : du bruit ! Commentaire : Le roi du silence, petit bonhomme couleur crème aux mines très expressives, nous emmène dans une ballade colorée et vivante au pays des bruits : embouteillages, métro bondé, manifestations et même pistes de ski encombrées. Le texte, riche et imagé, en cursives noires ou blanches, se ballade lui aussi sur les pages, en haut, en bas, en petits paragraphes disséminés, s'intégrant bien aux dessins sobres et stylisés, silhouettes ou ombres chinoises toujours en action. Le livre joue donc la carte de l'humour. C'est du moins ce qu'il faut espérer à la lecture de la dernière page : le roi du silence, allongé dans son lit, un livre à la main « fait enfin n'importe quoi ! ». Le format est celui d'un album ; le contenu s'adresse cependant à des enfants sans doute trop grands pour lire des albums mais peut-être trop jeunes pour saisir la critique au second degré du monde dans lequel ils vivent.
AGE: Dès 9 / 10 ans
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Avant les règles étaient simples, il y avait le père, la mère, le fils et le chien. Et puis un jour, c'est devenu compliqué, les cartes se sont brouillées. Le père est parti de son côté, avec une femme qui allait devenir maman. La mère a accueilli un père avec ses deux enfants, le chat et le lapin... Et le fils allait de l'un à l'autre. Bref, les règles étaient toutes chamboulées !
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Poèmes à la coque, poèmes aux carottes, poèmes à la croque au sel, poèmes à croquer, plus ou moins bons à manger, parfois même « beurk ! », poèmes vitaminés et pâtissiers... ce sont les Poèmes à la c(r)oque !
Annie Agopian joue avec les mots, les sons et allitérations, les fruits et légumes, les glaces et les bonbons : elle compose ainsi un recueil de comptines, contemporaines, judicieuses et délicieuses, destinées à être lues aux tout-petits, moyens, très grands, très vieux, et particulièrement goûteuses à l'oral !
À partir des poèmes, Clothilde Staës est à son tour entrée en cuisine : gravure, culture et confiture, les Poèmes à la c(r)oque sont linogravés !
Ce livre trouve sa place parmi une série de recueils du Port a jauni, qui travaillent sur les saveurs et la structure des langues en poésie et autour de questions communes : Comment explorer les champs de mots et les faire résonner, en arabe et en français ? Comment appeler l'oralité, inviter à oraliser les poèmes ? Comment témoigner de formes poétiques anciennes, type roubaiyat (quatrains arabes), et en inventer de nouvelles, type thoulathiyat (haïkus arabes) ? Comment témoigner d'une oralité poétique ancienne, et principalement féminine, en écrivant de nouvelle comptines pour enfants ? Comment écrire de la poésie pour les tout petits. -
Juste le ciel et nous. Annie Agopian e´tait en train de regarder les images du ciel de Bagdad crible´ de missiles en 2003, avec leur belle trace de lumière derrière. Elle s'interrogeait sur ce que l'on voit dans le ciel, loin de toute conside´ration mystique. Le ciel comme une cartographie du monde dans laquelle se tracent les routes des nomades et des exile´s. Le ciel comme dernier repe`re pour les sans-frontie`res. Le ciel infini. Le ciel et notre regard perdu dans lui. Notre regard et son questionnement sur notre existence. Regarder le ciel et penser a` la terre, ou` finissent nos vies. Juste le ciel et nous est tout a` la fois une cartographie, un pamphlet politique, une re´flexion philosophique. C'est un long poe`me que l'on peut lire d'un bout a` l'autre, et inversement. C'est aussi un e´cho a` la poe´sie du de´sert de l'ante´-islam, la Mu'allaqa, dont celle d'Imru-l-Qays consacre un paragraphe a` la nuit, comme les vagues de voiles lourdes de tant de peine, arrime´es aux roches sourdes par des cordes de lin, dont le poe`te implore qu'elles se le`vent et laissent place au matin. Carole Chaix s'est empare´e de ces mots clefs : cartographie, nomadisme, peine, violence des hommes, chemin de vie, de haut en bas, du ciel a` la terre, les racines, et l'homme au-dedans. Juste le ciel et nous s'est transforme´ en dessins au trait, qui mis bout a` bout forment une carte ou un organigramme, qui pris individuellement forment les pages d'un cahier secret.
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La nuit est souvent source de peur et d'appréhension pour l'enfant. Cet album lui apprendra le pouvoir des "mots-songes".
« Surtout ne pas bouger Laisser faire les fées les génies et les elfes Laisser passer les carrosses et les citrouilles Puis sauter dans un mot-songe transatlantique Et partir avec lui vent debout Faire la longue traversée de la nuit » Et des mots-songes, il y en a pour toutes les situations :
Pour assoupir les dragons intérieurs, pour découvrir le secret du noir de la nuit, pour se sentir libre comme l'air, pour actionner le piège à cauchemar...
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Les enfants posent toujours des questions sur la manière dont ils sont venus au monde, "comment on fait les bébés ?"... Cet album illustre de manière ludiques et poétique les étapes de la grossesse jusqu'à la naissance.
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Dans la tête d'Albert
Agopian Annie, Chaix Carole
- Éditions Thierry Magnier
- Albums Jeunesse
- 26 Août 2015
- 9782364747241
À le voir rêver devant sa boîte de céréales, saliver à l'idée d'un plat de spaghetti ou bégayer face à cette jolie fille, le chien d'Albert a de gros doutes concernant l'intelligence de son maître. Et pourtant, il s'en passe, des choses, à l'intérieur de la tête d'Albert...
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Parce qu'il y a des jours où tout part de travers, des jours sans, des jours où tout va mal, on va au petit bonheur la chance - magasin du hasard, des croyances et superstitions - s'acheter tous les grigris et porte-bonheur pour voir la vie sous un jour meilleur.
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Le dimanche n'est pas un jour comme les autres. Le dimanche, on est dans un autre monde. Peut-être la Planète-Dimanche... On se fait pêcheur du dimanche, bricoleur du dimanche, etc. On fait tout ce que l'on ne peut faire les autres jours de la semaine. On devient de plus en plus fou, le dimanche. Mais quand le soir arrive, on s'habille en grognon du dimanche, pour être content du lundi.