stendhal
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Chroniques italiennes. Texte intégral. Cet ouvrage s'inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et fonds patrimoniaux anciens appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d'écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d'histoire, de philosophie ou d'économie, des récits de voyage ou des livres pour la jeunesse à retrouver via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour optimiser le confort de lecture.
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Chroniques italiennes. Texte intégral. Cet ouvrage s'inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et fonds patrimoniaux anciens appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d'écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d'histoire, de philosophie ou d'économie, des récits de voyage ou des livres pour la jeunesse à retrouver via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour optimiser le confort de lecture.
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Premier roman court de l'auteur. Octave de Malivert et Armance de Zohilott s'aiment et se méprennent sur leurs sentiments réciproques jusqu'à ce que la mère d'Octave parvienne à les marier.
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Le rouge et le noir
Stendhal, Michel Vuillermoz
- Le Livre de Poche Jeunesse
- Ldp Jeunesse
- 4 Avril 2012
- 9782013232838
M. de Rênal, maire et notable de Verrières, prend le jeune Julien Sorel à son service. Ce fils de charpentier connaît le latin et sera un parfait précepteur pour ses deux fils. Mais le jeune homme n'est pas satisfait de son sort, il rêve de liberté, d'égalité, admire Napoléon, méprise les gens de la haute société. Son ambition le pousse à courtiser Mme de Rênal, épouse dévouée et naïve. Mais tous deux se laissent prendre par leur passion, allant à l'encontre des règles de la société.
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D'un nouveau complot contre les industriels
Stendhal
- Éditions du Sonneur
- La Petite Collection
- 21 Mai 2011
- 9782916136363
Dans ce pamphlet écrit en 1825, Stendhal (1783-1842) s'élève contre la suprématie de l'industrialisme, contre la prééminence morale et culturelle que s'arrogent les puissances de l'argent. S'il ne nie pas l'utilité de l'action des industriels et des banquiers, il n'en voit pas l'admirable. Il célèbre en revanche ceux qui, à l'image de lord Byron, Lamartine, Guillaume Tell, Cuvier et Lafayette, savent sacrifier leur propre intérêt à une plus noble cause que leurs rentes.
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Oeuvres romanesques complètes Tome 3
Stendhal
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 13 Mars 2014
- 9782070120529
« Sur la lancée des Mémoires d'un touriste (1838), Stendhal part sur les routes pour un périple de quatre mois et demi. Paysages, monuments, tableaux, rencontres, il engrange pour une suite éventuelle, curieux de tout et de tous. Pourtant, c'est dans la mine des manuscrits italiens qu'il descend à son retour, parce qu'elle est pécuniairement rentable et qu'elle le replonge dans l'univers imaginaire qu'il a élu pour sien. Quelques pages sur un Farnèse devenu cardinal et pape grâce à une femme enclenchent un processus de cristallisation. En cinquante-trois jours, porté par la vague d'une improvisation heureuse, Stendhal paie à l'Italie, en toute liberté, le grand tribut romanesque qu'il lui devait et dicte La Chartreuse de Parme.
À la recherche de nouvelles idées, il tâtonne, entre l'exploitation de chroniques napolitaines et des études françaises et contemporaines, dont Lamiel, qui l'entraîne sur des chemins inédits, particulièrement audacieux. Salué comme un artiste majeur par celui qu'il considère comme le maître du roman moderne, Balzac, qui consacre à la Chartreuse une analyse exorbitante, il se voit pour la première fois, à cinquante-sept ans, mis à sa place.
Il reçoit un premier grave avertissement physique qui l'impressionne durablement. Il ne s'en remettra pas véritablement. Assez affaibli, il se remet à divers chantiers interrompus, échafaude des projets (toujours Lamiel, toujours des nouvelles, dont le public est demandeur). Mais quelque chose semble cassé. Il meurt stendhaliennement, c'est-à-dire vite et proprement, comme il l'avait souhaité. » Édition établie par Yves Ansel, Philippe Berthier, Xavier Bourdenet, Serge Linkès
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C'est en diligence qu'en 1838, Stendhal, alors consul, visite, le carnet à la main le Midi de la France. Il note son ressenti, relate des anecdotes ou s'emporte contre le mauvais goût de ses contemporains.
Bordeaux, Toulouse, Bayonne, Pau, Tarbes, Auch, Narbonne, Montpellier, Carcassonne, Marseille sont sur son iténairaire dans un périple pour lequel il s'est accordé de longues vacances qui dureront plus de deux ans.
A son retour il racontera dans ce guide ses voyages en «touriste» éclairé, mot dont il lancera la mode.
Stendhal donne à nos yeux le goût du Sud-Ouest et l'envie d'y voyager.
Il demeure un guide précieux.
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La Chartreuse de Parme est un roman publié par Stendhal. Cette oeuvre majeure, qui lui valut la célébrité, fut publiée en deux volumes en mars 1839, puis refondue en 1841, soit peu avant la mort de Stendhal, à la suite d'un article fameux de Balzac et prenant de fait un tour plus « balzacien » : aujourd'hui, c'est le texte stendhalien d'origine que l'on lit encore. Son titre s'inspire de la chartreuse de Parme située dans les environs de la ville de Parme.
Résumé : À Parme, l'ombre de la chartreuse s'étend sur la cour et sur les intrigues aristocratiques des quelques happy few qui l'animent : Gina la belle duchesse, le comte Mosca, mais surtout le jeune Fabrice del Dongo, qui suscite l'amour de tous ceux qui le croisent. Comment ne pas l'aimer, ce jeune rêveur plein de grâce, qui transfigure la réalité ? Mais lui, que tout le monde aime, qui saura-t-il aimer ?
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La présente édition reprend en un seul volume les 1275 pages publiées en quatre tomes par Henri Martineau dans la collection Le Divan au cours des années 1930. Maints écrits de Stendhal, sinon des oeuvres entières (Armance, le Rouge et le Noir.) apparaissent comme des narrations méditatives, tissées de notations psychologiques et d'aphorismes saisissants: d'un personnage à l'autre et au cours des situations changeantes qu'ils traversent, l'auteur incarne ses points de vue, ses contradictions, poursuit une réflexion unique sur des possibilités multiformes. Surchargeant les marges de ses lectures, de ses propres livres ou ses manuscrits mêmes de traits en pointillés infinis, Stendhal constitua ce qu'il appella son « magasin », le monde où puiser les aliments caractéristiques de ses héros passionnels, de leurs déchirements et de leurs péripéties. Cette somme se constitua en plus de quarante ans de rêveries, de souffrances, d'observation ironique et faussement mondaine - pour se protéger et se désennuyer. Ainsi, ses esquisses d'une «philosophie nouvelle» recherchée dès l'abord (le titre est de Stendhal), de ses aperçus, de ses critiques littéraires (admiratives ou non), suggère une solution de continuité entre les oeuvres «achevées» et l'écriture quotidienne qui les nourrit, comme elle nourrit les biographies empruntées, les récits de voyages fréquemment pastichés. Alors se découvre la somme, la création dans son ensemble.
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Ainsi débute " Trop de faveur tue " où intrigues, rivalités et amours coupables se nouent dans un couvent de Florence à l'époque de Ferdinand de Médicis.
Par cette Chronique Italienne, Stendhal nous fait pénétrer dans la violence et les passions de l'Italie renaissante. Si le thème est éminemment romantique, l'analyse précise des sentiments et des mobiles de chacun est d'une grande modernité.
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Les Cenci ; chroniques italiennes de Stendhal
Stendhal
Lu par ALAIN CARRE- Autrement Dit
- 17 Janvier 2021
- 9782874450891
Les Cenci conte la révolte, le courage, et le drame de Beatrix Cenci, abusée par son père sorte de Don Juan sans scrupule. Par cette chronique italienne, Stendhal nous livre sa vision du mythe de Don Juan et nous fait pénétrer dans la violence des passions de l'Italie renaissante. Si le thème est éminement romantique, l'analyse précise des sentiments et des mobiles de chacun est d'une grande modernité.
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Réussir son Bac de français 2023 : Analyse de La Chartreuse de Parme de Stendhal
Stendhal
- Bac De Francais
- 1 Janvier 2023
- 9782385091316
Réussissez votre bac de français 2023 grâce à notre fiche de lecture de La Chartreuse de Parme de Stendhal !
Validée par une équipe de professeurs, cette analyse littéraire est une référence pour tous les lycéens.
Grâce à notre travail éditorial, les points suivants n'auront plus aucun secret pour vous : la biographie de l'écrivain, le résumé du livre, l'étude de l'oeuvre, l'analyse des thèmes principaux à connaître et le mouvement littéraire auquel est rattaché l'auteur. -
Vanina Vanini ; la duchesse de Palliano
Stendhal
Lu par BERNARD PETIT- Autrement Dit
- 17 Janvier 2021
- 9782874451034
Un Carbonaro prêt à sacrifier sa vie pour la liberté de l'Italie, une des plus belles princesses d'Europe capable de se damner pour lui : voilà la trame de Vanina Vanini.
Violante, duchesse de Palliano a-t-elle un amant? Si oui, Don Juan de Palliano, son époux, peut-il le lui pardonner alors qu'il est le neveux du pape Paul IV? Qu'en pense son frère, Don Carlos Carafa? Quel sera le sort de Diane Brancaccio la dame d'honneur et entremetteuse?
Voilà quelques uns des drames noués dans ces deux Chroniques Italiennes, qui permettent à STENDHAL (1783-1842) de nous plonger dans la violence et les passions latines avec le talent qu'on lui connaît.
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Armance ou Quelques scènes d'un salon de Paris en 1827
Henri Matineau, Stendhal
- Hachette BNF
- 1 Septembre 2020
- 9782329454726
Armance, ou Quelques scènes d'un salon de Paris en 1827 / Stendhal ; [révision du texte et préf. par Henri Martineau]
Date de l'édition originale : 1927
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr -
Publié quelques mois après les Trois Glorieuses de 1830, Le Rouge et le Noir est l'un des deux ou trois plus grands romans du siècle et l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature universelle.
Inspiré d'un fait divers célèbre de l'époque - Antoine Berthet avait été condamné à mort en 1828 par les assises de l'Isère pour tentative de meurtre sur la personne de Mme Michoud chez qui il était précepteur -, Le Rouge et le Noir est l'histoire d'un jeune homme ambitieux qui se sert des femmes pour réussir et qui rachète ses erreurs par une inflexible énergie.
Manuel de l'ambition et de la rébellion, Le Rouge et le Noir est aussi et d'abord un roman d'amour. Julien Sorel annonce peut-être, en un sens, la lutte des classes. Marchant dans les pas de Valmont et de Don Juan, il annonce aussi tous les thèmes de la liberté sexuelle d'aujourd'hui. Julien Sorel passe et les femmes tombent dans ses bras.
Ce qui frappe, chez Stendhal, c'est le contraste entre l'échec en son temps et son prodigieux succès dans le nôtre. Il a échoué dans la vie et dans sa chasse au bonheur ; il a réussi au-delà de toute espérance dans sa quête de futur. "Je mets, disait-il, un billet à la loterie dont le gros lot se réduit à ceci : être lu en 1935". Soixante-quinze ans après la date fixée, Stendhal, méprisé et moqué par ses contemporains, est adulé par les nôtres. Valéry et Gide saluent en lui le romancier le plus intelligent de notre littérature et un classique de la modernité.
Jean d'Ormesson de l'Académie française -
Chassé de l'Ecole polytechnique dans les années 1830, Lucien Leuwen, grâce aux relations de son père, riche banquier parisien, obtient de devenir sous-lieutenant et gagne Nancy. Tandis que son régiment de lanciers entre dans la ville, il aperçoit, derrière une persienne entrouverte, une jeune femme blonde, Mme de Chasteller. Lui qui se croyait insensible à l'amour va s'éprendre d'elle et, lorsqu'une nouvelle carrière fera suite à sa vie d'officier de province, il n'oubliera pas cette passion.
Ce roman qui s'ouvre sur la délicate peinture des premiers sentiments de Lucien pour Bathilde, avant de faire place à cette comédie qu'est la politique et dont l'auteur s'amuse, Stendhal le commence en 1834, puis, après l'avoir quasiment achevé, l'abandonne sans le corriger. Lucien Leuwen est ainsi demeuré un manuscrit de travail, avec lequel les éditeurs posthumes ont pris leurs libertés. Pour la première fois, la présente édition le propose tel qu'il est, accompagné des annotations de Stendhal : jugements, repentirs ou désirs. Ainsi se découvre une oeuvre en train de se faire entre le galop et la bride : entre l'écriture spontanée et le moment de l'évaluation critique.
Edition de Michel Crouzet. -
Cette anthologie regroupe des chroniques, articles de fond, lettres et comptes rendus d'ouvrages écrits par Stendhal entre 1822 et 1830, envoyés à des revues anglaises. Il y fait le portrait de la société française sous la Restauration, plus particulièrement du monde des lettres et de la politique à Paris.
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Oeuvres romanesques complètes Tome 2
Stendhal
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 4 Octobre 2007
- 9782070118014
« "Que nul n'entre ici s'il n'est paradoxe" : telle est, renouvelée de l'antique, l'injonction qui pourrait s'inscrire au fronton de l'oeuvre stendhalienne. [...] Tout est paradoxal chez Stendhal, à commencer par la destinée posthume qui lui a fait rafler la mise à la loterie de la gloire lors des tirages par lui expressément prévus en 1880 et 1935, dans une anticipation plutôt risquée, dont il a été parfaitement justifié : un homme qui, sans être du tout un inconnu (c'est au titre d'"homme de lettres" qu'il reçoit en 1835 la Légion d'honneur), passait aux yeux de la plupart pour un polygraphe dilettante et doué, un conversationniste caustique, un remarquable docteur ès choses italiennes, un excellent trousseur d'anecdotes volontiers scandaleuses, se mue après sa mort en romancier majeur de son siècle ; émiettées et de retentissement circonscrit, ses productions, contre toute attente et par de tout autres voies, vont faire jeu égal avec l'entreprise énorme et totalitaire de Balzac, le seul - par une sorte d'adoubement hautement symbolique - à lui avoir, de son vivant, reconnu le statut de grand écrivain. Rarement, ou jamais, pari apparemment hasardé, au fond soigneusement préparé (car Stendhal programme sa survie, ne cesse de penser à ses inimaginables lecteurs futurs, et prend soin d'éviter tout ce qui, en datant trop précisément la fiction, risquerait de la périmer), n'aura été plus brillamment gagné... » Philippe Berthier.
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Dans les années 1830, l'humeur n'est pas au voyage en France. Rome, Naples et Florence, soit. Mais Le Havre, Bordeaux et Nîmes ne retiennent guère l'attention du touriste. Stendhal, fidèle à lui-même, ne fait rien comme tout le monde. À la suite de son ami Mérimée, inspecteur des Monuments historiques, il parcourt le pays et note ses observations. Redevenu sédentaire, il dessine des itinéraires en partie fictifs, pille les récits de voyages qu'il peut trouver, s'invente un double, le Touriste - sans doute le seul marchand de fer de l'histoire de la littérature -, rassemble des historiettes de toute provenance ; rien ne l'effraie : «Oserai-je raconter l'anecdote que l'on
m'a contée (...). Pourquoi pas ? Je suis déjà déshonoré comme disant des vérités qui choquent la mode de 1838.» Il fond ces éléments disparates en un tout qui, le génie aidant, est bien autre chose que la somme de ses composantes. Aux jugements portés sur l'extérieur, il ajoute un regard sur soi, la part d'égotisme ; il projette sur les choses vues, entendues ou rapportées une vision personneIle, profonde et légère à la fois, où gît, comme le remarque Astolphe de Custine, «le secret des livres amusants et durables». Quant au lecteur, il en apprend aussi long sur la France de Louis-Philippe que sur la trinité Beyle-Brulard-Stendhal. Et le charme opère. -
«Il existe entre Stendhal et l'Italie un lien fort étroit. La qualification de "Milanese", qui figure dans l'épitaphe du cimetière Montmartre, n'a pas seulement une valeur sentimentale : elle constate un état de fait. L'écrivain a passé dans la péninsule - et à des titres divers comme militaire, touriste, exilé volontaire, consul de France - un tiers environ de sa vie. Ce séjour prolongé au-delà des Alpes non seulement a donné à la plus grande partie de son oeuvre une coloration particulière, mais aussi ne lui a pas inspiré moins de trois relations de voyage.
C'est beaucoup, lorsqu'on songe que Stendhal n'a publié qu'une douzaine d'ouvrages. Ainsi le voyage occupe, avec le roman, une place privilégiée dans sa production littéraire. Ce n'est pas le seul rapprochement possible entre deux genres différents, voire antithétiques. De même que le roman stendhalien a une structure et une portée inconnues jusqu'alors, de même le récit de voyage stendhalien n'a rien de commun avec une catégorie d'ouvrages où, en dépit de noms illustres - Montaigne, le président De Brosses, Montesquieu, et, à une date plus récente, Chateaubriand - foisonnait un fatras d'itinéraires dont la note dominante était la banalité. Loin de là, les voyages publiés par le Grenoblois tranchent avec la tradition ; ils se font lire avec un intérêt renouvelé, bien que vieux d'un siècle et demi, car ils sont le vivant reflet de la personnalité si riche, si originale, si excitante, de leur auteur.» V. Del Litto. -
Le premier tome de cette nouvelle édition Oeuvres intimes de Stendhal contient une préface par V. Del Litto, le Journal de 1801 à 1817, des appendices, notices, notes et variantes. V. Del Litto explique en quoi consiste la nouveauté de
cette édition du Journal : «Le Journal qu'on connaît, celui qui a été publié jusqu'ici, est un texte "élaboré". C'est à cette élaboration que Stendhal, à un moment donné, a mis fin. Cela ne l'a pas empêché de continuer à parler de lui-même, mais autrement : dans une multitude de notes, concises, elliptiques, jetées quotidiennement sans ordre dans les marges du premier livre venu. Ces notes étant toujours datées, il a semblé légitime, indispensable même, de classer cette masse informe de matériaux autobiographiques dans le seul ordre possible, l'ordre chronologique. Le Journal ainsi reconstitué est donc formé de la réunion de tous les marginalia connus à ce jour. J'ajoute que, sauf découvertes imprévues, le recensement de ces marginalia peut être considéré à l'heure actuelle comme complet grâce à l'apport considérable, et en grande partie inédit, de l'ancien fonds Bucci, devenu enfin accessible, et de quelques autres volumes libéralement mis à ma disposition par leur propriétaire.»