Trois ans d'investigation, 250 témoins, le courage d'une poignée de lanceurs d'alerte, des dizaines de documents explosifs, plusieurs personnalités impliquées... pour révéler les dessous du groupe Orpéa, leader mondial des Ehpad et des cliniques.Personnes âgées maltraitées, salariés malmenés, acrobaties comptables, argent public dilapidé... Nous sommes tous concernés. Ce récit haletant et émouvant a mis au jour de multiples dérives et révélé un vaste réseau d'influence, bien loin du dévouement des équipes d'aidants et de soignants, majoritairement attachées au soutien des plus fragiles.Sa publication a déclenché une libération de la parole et un débat public et national. De nombreuses enquêtes ont été lancées par l'État, créant une véritable onde de choc qui dépasse bien largement Orpéa.
«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
En cette fin de XXe siècle qui voit le monde occidental courir à sa perte, il est évident que Michel Djerzinski et son demi-frère Bruno n'ont aucune chance. Ce qu'illustrent leurs vies exemplaires n'est rien moins que la troisième mutation métaphysique de l'histoire du monde. Bonheur, sexe, religion, clonage... un roman provocateur et polémique.
«Certains vont chercher le bonheur en Sibérie ou en Alaska, moi je lorgne du côté d'Aubusson, de Saint-Flour et du plateau de Millevaches... Je suis un aventurier de la France cantonale, un explorateur de sous-préfectures.»Sans le moindre sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant jésuite s'échappe de la ville et de la modernité avec le désir de renouer avec l'élémentaire. Il s'offre une virée buissonnière à travers les déserts du Massif central, une petite promenade de sept cents kilomètres à pied. Le chemin des estives, récit de ce voyage, est une ode à la désertion, à la liberté, à l'aventure spirituelle. On y croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, mais aussi des gens de caractère, des volcans, des vaches.Au fil des pages, une certitude se dessine : le bonheur est à portée de main, il suffit de faire confiance et d'ouvrir les yeux.
Journaliste biélorusse, l'auteure a enquêté durant trois ans. Elle a interrogé les hommes et les femmes de Tchernobyl et retranscrit leurs témoignages sur leurs sentiments, leur souffrance, leur état d'esprit et leur vision de la vie après l'accident. Il en résulte un livre où résonnent les voix des suppliciés de la catastrophe nucléaire.
À partir de leurs voyages et de leurs recherches à travers le monde, Audrey Dussutour et Antoine Wystrach, deux des plus éminents chercheurs en myrmécologie, se concentrent sur une activité essentielle chez les fourmis : la recherche de nourriture.Incroyable mémoire, don pour la stratégie, force physique herculéenne, sens de la structuration sociale, on découvrira dans ce livre le génie multiple des fourmis, capables de réaliser des trajets de plusieurs centaines de mètres dans les lieux les plus hostiles pour se nourrir.Et voici devant nous des nageuses, des haltérophiles, des médecins, des éleveuses, des droguées, des kamikazes, des voleuses, des planeuses, des esclaves, dans un passionnant récit que le plus trépidant des romans d'aventures ne saurait égaler.
«L'homme a toujours eu besoin de se confronter à des choses qui le dépassent. C'est en sortant de sa zone de confort qu'on apprend.»Enfant déjà, Thomas Pesquet jouait à l'astronaute dans une fusée en carton fabriquée par son père. Ce livre retrace le parcours méconnu de ce garçon prodige qui a travaillé avec acharnement et passion pour devenir le plus jeune spationaute de l'Agence spatiale européenne. Voici le portrait d'un surdoué, symbole d'une réussite française, qui a déjà à son actif deux voyages de six mois à bord de l'ISS, dont un en tant que premier commandant français de l'histoire.L'incroyable destin d'un homme qui a su rester simple et authentique, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles.
En juin 1940, la France signe la convention instaurant le régime de Vichy. Son article 19 prévoit que «le gouvernement français est tenu de livrer sur demande tous les ressortissants allemands désignés par le gouvernement du Reich».Varian Fry, jeune journaliste américain, est mandaté par le Centre américain de secours pour offrir des visas à 200 Français - artistes, intellectuels ou dissidents - menacés par les nazis. Arrivé à Marseille en août 1940, il pense rester trois semaines. Il y séjournera finalement treize mois, avant que la police de Vichy ne l'expulse, et sauvera plus de 2 000 personnes, dont André Breton, Max Ernst, Marcel Duchamp, Peggy Guggenheim, Stéphane Hessel ou Marc Chagall.Cette action, qui relève de ce qu'on a appelé «la résistance avant la Résistance», illustre la solidarité internationale et l'héroïsme de l'individu ordinaire face à la déraison d'État.
Dans Macron président, la fin de l'innocence, un documentaire à sa gloire diffusé sur France 3, le président de la République Emmanuel Macron dit à propos de la Commune : «Versailles, c'est là où la République s'était retranchée quand elle était menacée.»Les communards ont affublé Thiers, le boucher de la Commune, d'un certain nombre de sobriquets : Adolphe-le-Petit, Général Boum, Coeur Saignant, Obus 1er, Crapaud Venimeux, Tamerlan à lunettes, César en raccourci, Satrape de Seine-et-Oise, Petit Jean-Foutre, Général Tom Pouce, Croquemort de la Nation.Chez Jules Vallès, il y avait aussi : «Foutriquet».M.O.Dans la pure tradition du libelle politique, Michel Onfray ose un portrait irrévérencieux d'Emmanuel Macron et dresse un bilan sans concession du quinquennat de l'en même temps.Cet essai mordant et drôle offre aussi une édifiante radioscopie de notre société et de la faillite de sa classe politique.Indispensable à quiconque entend voter... ou non.
«Avec mon sac, j'ai l'impression d'être une énorme tortue. [...] Une tortue, oui, mais quelle tortue ! Une tortue qui a parcouru des centaines de kilomètres seule dans les bois, qui a croisé ours et orignaux, qui a lutté contre la canicule, le vent, la pluie, qui a supporté un Français de l'Ontario casse-bonbons, qui a réalisé une petite cascade plutôt réussie à la descente du mont Pointu, qui a bouffé du gruau tous les matins, et même du gruau froid dégueulasse à la fin !, qui a gravi des sommets découverts par les plus brillants géologues américains, qui a marché sur des plages secrètes le long de falaises chaotiques, qui s'est farci le Nicol-Albert avec un monstre sur le dos, qui a fait confiance à un drôle de type en décapotable, qui n'a bu que l'eau des ruisseaux en guise de grand cru, qui n'a dû pleurer qu'une ou deux fois, qui a affronté mouches noires, maringouins et brûlots, mais qui a vécu, vécu, vécu... la grande vie !»
La Seconde Guerre mondiale ne cessera jamais de se révéler dans toute son horreur. Derrière les faits d'armes, les atrocités du champ de bataille et les crimes monstrueux perpétrés à l'encontre des civils, se cache une autre réalité. Celle de milliers de femmes russes envoyées au front pour combattre l'ennemi nazi.
Svetlana Alexievitch a consacré sept années de sa vie à recueillir des témoignages de femmes dont beaucoup étaient à l'époque à peine sorties de l'enfance. Après les premiers sentiments d'exaltation, on assiste, au fil des récits, à un changement de ton radical, lorsque arrive l'épreuve fatidique du combat, accompagnée de son lot d'interrogations, de déchirements et de souffrances. Délaissant le silence dans lequel nombre d'entre elles ont trouvé refuge, ces femmes osent enfin formuler la guerre telle qu'elles l'ont vécue.
Un recueil bouleversant, des témoignages poignants.
Les civilisations naissent, croissent, vivent, connaissent un temps de puissance, décroissent, chutent, tombent et disparaissent avant d'être remplacées par d'autres. Les plus lucides le savent, les plus intellectuellement encrassés le nient.Notre civilisation judéo-chrétienne est en phase terminale. Il est politiquement sot et niais, sinon dangereux, de prétendre redonner de la santé et de la vitalité à un centenaire subclaquant. N'importe quel médecin promettant de remettre sur pied un vieillard cacochyme passerait illico pour un charlatan. Mais pour une civilisation, les vendeurs d'illusions font toujours florès.Ce deuxième volume de La nef des fous est le journal voltairien, au jour le jour, de cet inévitable naufrage. On y trouve tous les délires de notre fin de millénaire wokiste désireux de faire du passé table rase...M.O.
Juillet 1096 : il fait chaud sous les murailles de Nicée. A l'ombre des figuiers, dans les jardins fleuris, circulent d'inquiétantes nouvelles : une troupe formée de chevaliers, de fantassins, mais aussi de femmes et d'enfants, marche sur Constantinople. On raconte qu'ils portent, cousues sur le dos, des bandes de tissu en forme de croix. Ils clament qu'ils viennent exterminer les musulmans jusqu'à Jérusalem et déferlent par milliers. Ce sont les <>.
Ils resteront deux siècles en Terre sainte, pillant et massacrant au nom de Dieu. Cette incursion barbare de l'Occident au coeur du monde musulman marque le début d'une longue période de décadence et d'obscurantisme. Elle est ressentie aujourd'hui encore, en Islam, comme un viol.
Considérées à tort comme une pollution alors qu'elles n'en sont que le symptôme, les algues nous offrent en réalité un champ d'innovation infini et des solutions concrètes pour répondre aux grands défis de notre époque : nourrir les hommes, remplacer le plastique, décarboner l'économie, refroidir l'atmosphère, nettoyer les océans, reconstruire les écosystèmes marins, nous soigner et fournir des revenus aux populations côtières...Et si les algues étaient l'avenir de l'homme ? Face aux crises démographique, économique et climatique, ce trésor oublié pourrait bien être la solution.Un ouvrage passionnant écrit par un expert pour enfin croire en des lendemains meilleurs.
«Vous êtes saisis d'horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société actuelle, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres : si cette société existe, c'est précisément parce qu'elle n'existe pas pour ces neuf dixièmes. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui a pour condition nécessaire que l'immense majorité de la société soit frustrée de toute propriété. En un mot, vous nous accusez de vouloir abolir votre propriété à vous. En vérité, c'est bien ce que nous voulons.» Publié pour la première fois en février 1848 à Londres, le Manifeste de Marx et Engels, rigoureux et tranchant, n'a rien perdu de sa vigueur critique.
«Vous êtes à quelques milliers de kilomètres au-dessus de la surface du Soleil. Sa puissance est à couper le souffle. D'énormes boules magnétiques gonflent et se percent, éjectant vers l'espace des milliards de tonnes de matière brûlante qui transpercent votre corps éthéré. Le spectacle est extraordinaire, et vous vous demandez soudain ce qui rend le Soleil si spécial par rapport à la Terre.»Imaginez que vous puissiez voyager à travers les étoiles jusqu'aux confins de notre galaxie, plonger au coeur d'un trou noir, ou encore entrer dans le monde quantique. Vous êtes tenté ? Laissez Christophe Galfard vous entraîner dans une odyssée cosmique aux frontières du savoir, des mystérieux champs qui peuplent l'Univers jusqu'aux instants précédant le Big Bang. Un merveilleux ouvrage qui se dévore comme un thriller, et une nouvelle façon, accessible à tous, de conter la grande aventure de la science...
Faire le tour du monde.
Sans doute l'un des plus vieux rêves de l'homme. En 1968, le Sunday Times décide d'organiser la première régate en solitaire et sans escale, en doublant les trois caps : Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn. Avec d'autres, Bernard Moitessier relève le défi et prend congé des siens dans le port de Plymouth. Seul entre mer et ciel, il relate dans son journal de bord ses dix mois sans toucher terre, sa vie au quotidien sur le Joshua, les dauphins, les poissons volants et les étoiles.
La longue route est un chant, un poème à la mer, une grande aventure dont nous sommes les témoins directs.
Un manuel de résistance à l'intention des nouvelles générations.Que dire à des jeunes de vingt ans pour leur conduite dans ce monde qui part à la dérive? La civilisation s'effondre, les valeurs s'inversent, la culture se rétrécit et l'école n'apprend plus à penser mais à obéir au politiquement correct. Le racisme revient sous forme de racialisme, la phallocratie sous prétexte de néo-féminisme, le fascisme sous des allures de progressisme, l'antispécisme et le transhumanisme passent pour des humanismes alors que l'un et l'autre travaillent à la mort de l'homme...J'ai rédigé une série de lettres à cette jeune génération pour lui raconter les racines culturelles de notre époque et lui rappeler en quoi consiste l'art d'être français:ne pas être dupe et porter haut l'héritage du libre examen de Montaigne, du rationalisme de Descartes, de l'hédonisme de Rabelais, de l'ironie de Voltaire, de l'esprit de finesse de Marivaux, de la politique de Hugo.M.O.
Breizh : la Bretagne en breton... Une péninsule où, il y a six mille ans, des peuplades venues des confins du monde ont planté dans le sol des pierres de plusieurs tonnes qui se dressaient comme autant de suppliques vers le ciel...Au détour des villes et des villages, c'est toute l'histoire de la Bretagne qui reprend vie : sa fidélité celtique, sa foi chrétienne teintée de druidisme, ses légendes arthuriennes et ses femmes influentes.On découvre une population indépendante et généreuse, qui a aboli le servage huit siècles avant la France, refusé la violence des guerres de Religion, et qui, aujourd'hui, a décidé de suivre un nécessaire progrès : protéger sa nature avec l'agroécologie tout en préservant sa musique, ses langues et ses traditions.
«La raison principale de mon épuisement moral, c'était la conscience que mes camarades et moi combattions dans ce pays pour un gouvernement corrompu et détesté par ses propres citoyens, pour un peuple qui avait perdu son droit à la souveraineté, et que nous aidions une armée totalement inapte. J'avais besoin de savoir de quel côté je me battais et quelles valeurs je défendais.»Ancien mercenaire de la compagnie Wagner, société militaire clandestine et secrète au service des intérêts de la Russie partout dans le monde, Marat Gabidullin sort de l'ombre pour révéler l'envers du décor et dénoncer les mensonges du gouvernement russe. Soldat fantôme, il est envoyé en première ligne au Donbass en 2015, puis contre l'État islamique en Syrie en 2016-2017, sans que jamais l'existence de l'armée Wagner soit officiellement reconnue. Il livre un récit brut et sans concession qui ne cache rien des horreurs de la guerre et des manipulations de Vladimir Poutine.
Après la chute de l'URSS, d'importantes réserves de gaz et de pétrole ont été découvertes dans le Nord caspien et dans le fond asséché de la mer d'Aral. Alors que la consommation mondiale ne cesse d'augmenter, que les ressources décroissent et que le Moyen-Orient paraît de plus en plus instable, la Caspienne, jusque-là délaissée, revêt le visage d'un nouvel Eldorado et se trouve au coeur des enjeux énergétiques.
Du sud de l'Aral à la Turquie orientale, Sylvain Tesson a suivi, à pied et à vélo, ce nouveau réseau de pipelines : le road-movie de l'or noir des steppes.
«On ne saura jamais quel aurait été mon destin sans cette maladie - une méningite bactérienne foudroyante à l'âge de six ans -, mais je n'aurais sans doute pas vécu le quart de ce que j'ai eu la chance de vivre jusqu'à présent. Je suis Théo Curin, vingt-deux ans, amputé des quatre membres, bien dans ma tête, bien dans ma peau. Quand on me demande comment je réagirais si on me rendait bras et jambes, je réponds : Non, merci, je ne saurais qu'en faire ! J'ai des choses à dire et le sentiment d'être écouté, que demander de plus ?»Sous nos yeux, Théo encaisse, se redresse, rebondit, se relance, se réinvente, se dépasse, se surpasse. Avec le naturel et l'optimisme qui le caractérisent, il raconte : la maladie, l'hôpital, la rééducation, mais aussi et surtout les rêves qu'il concrétise, les échecs qu'il surmonte et les défis qu'il relève. Une formidable leçon de vie.
Au coeur du confinement de mars 2020, Patricia Darré entre en contact avec son ange gardien, Walter Hoffer, un ancien nazi qui lui raconte son parcours de rédemption pour rejoindre la Lumière.L'auteure nous transmet ses enseignements, ses réflexions sur le pardon et la nécessité de se libérer de l'emprise de la haine ou du ressentiment, et évoque le «travail sur nous-mêmes» indispensable face aux bouleversements terrestres actuels. «Il est temps pour l'humanité d'avancer, lui confie son ange gardien, et pour soulager notre monde, il faut définitivement soigner les plaies de son histoire.»Le récit de cette rencontre surprenante nous mène sur le chemin de la bienveillance et de la Lumière, nous rappelant que le but de notre existence est l'amour.
«J'ai perdu mes deux filles. Je le dis le coeur habité par deux sentiments que l'on croit souvent contraires:la douleur et la paix.La douleur de celle qui pleure.Et la paix de celle qui est consolée.»Comment accepter et surmonter sa peine après un deuil ou une épreuve de la vie? Comment s'autoriser à ressentir de nouveau le bonheur? Comment consoler un proche ou comment savoir prendre les mains qui nous sont tendues?À travers sa propre expérience, Anne-Dauphine Julliand nous accompagne sur le chemin de la consolation - en osant pleurer, en osant parler, en osant vivre de nouvelles joies - et nous livre un récit plein d'humanité et de délicatesse.